LE
STRESS POST-TRAUMATIQUE (Quand le choc choque !)
Par:
Hélène Lebel
Richard Paquette
Psychologues,
M.A.
PsychoMédia Senc
DÉFINITION:
Qu'est-ce que l'état de
stress post-traumatique ?
Il
s'agit d'un ensemble de réactions (ou symptômes) qui peut se développer chez
une personne après qu'elle ait vécu, été témoin ou confrontée à un traumatisme,
c'est-à-dire un événement qui a provoqué la mort ou de sérieuses blessures ou
qui impliquait une menace de mort ou de graves blessures et qui a suscité une
peur intense, un sentiment d'impuissance ou d'horreur. Un tel événement peut
être un accident, une agression violente, un viol, un hold-up, une prise
d'otage, un incendie, un tremblement de terre, une inondation, etc.
Quiconque
est exposé à un événement d'une telle intensité peut développer des symptômes
caractéristiques qui comprennent : 1) le fait de revivre l'événement en pensée
de manière persistante; 2) l'évitement des situations qui rappellent
l'événement avec un émoussement des réactions générales (engourdissement,
anesthésie émotionnelle); 3) une hyperactivité. Ces symptômes sont décrits plus
en détail dans ce qui suit. Bien que certaines variables personnelles (par
exemples, expériences durant l'enfance, traits de personnalité, troubles
mentaux préexistants, etc.) peuvent augmenter la probabilité de développer un
stress post-traumatique, il semble que le facteur le plus déterminant soit la
gravité de l'événement vécu. Ainsi il peut se développer chez des personnes ne
présentant aucune caractéristique prédisposante, surtout si le stress a été
important. Selon certaines études, 8 à 10 % de la population souffrirait à un
moment ou à un autre de leur vie d'un état de stress post-traumatique.
Précisons
que nous parlons de stress post-traumatique lorsque la perturbation persiste
plus d'un mois. Dans le premier mois nous employons plutôt le terme d'état de
stress aigu.
SYMPTÔMES
Comment reconnaître les
symptômes de stress post-traumatique?
Voici
les critères définis par l'American Psychiatric Association et qui sont
généralement utilisés:
A) La personne a été exposée
à un événement traumatique tel que défini plus haut.
B) L'événement traumatique
est constamment revécu, de l'une (ou de plusieurs) des façons suivantes:
1. souvenirs répétitifs et
envahissants de l'événement provoquant un sentiment de détresse et comprenant
des images, des pensées ou des perceptions. Note: Chez les jeunes enfants, jeux
répétitifs exprimant des thèmes ou des aspects du traumatisme.
2. rêves répétitifs
concernant l'événement provoquant un sentiment de détresse. Note: Chez les
enfants, il peut s'agir de rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
3. impression ou agissements
soudains "comme si" l'événement traumatique allait se reproduire
(incluant le sentiment de revivre l'événement, des illusions, des
hallucinations et des épisodes dissociatifs (flash-back), y compris ceux qui
surviennent au réveil ou au cours d'une intoxication). Note: Chez les jeunes
enfants, la remise en action peut se produire.
4. sentiment intense de
détresse psychique lors de l'exposition à des indices internes ou externes
évoquant ou ressemblant à un aspect de l'événement traumatique (par ex., les
dates anniversaires, le temps froid ou le temps chaud, la neige, certains
endroits, certaines scènes à la télévision, etc.).
5. réactivité physiologique
lors de l'exposition à des indices internes ou externes pouvant évoquer ou
ressembler à un aspect de l'événement traumatique.
C) Évitement persistant des
stimulus associés au traumatisme et émoussement de la réactivité générale (non
présente avant le traumatisme) comme en témoigne la présence d'au moins trois
des manifestations suivantes:
1. efforts pour éviter les
pensées, les sentiments ou les conversations associés au traumatisme.
2. efforts pour éviter les
activités, les endroits ou les gens qui éveillent des souvenirs du traumatisme.
3. incapacité de se rappeler
un aspect important du traumatisme.
4. réduction nette de
l'intérêt pour des activités importantes ou bien réduction de la participation
à ces mêmes activités.
5. sentiment de détachement
d'autrui ou bien de devenir étranger par rapport aux autres.
6. restriction des affects
(par ex., incapacité à éprouver des sentiments tendres).
7. sentiment d'avenir
"bouché" (par ex., penser ne pas pouvoir faire carrière, se marier,
avoir des enfants, ou avoir un cours normal de la vie).
D) Présence de symptômes
persistants traduisant une activation neurovégétative (non présente avant le
traumatisme) comme en témoigne la présence d'au moins deux des manifestations
suivantes:
1. difficultés
d'endormissement ou sommeil interrompu
2. irritabilité ou accès de
colère
3. difficultés de
concentration
4. hypervigilance
5. réaction de sursaut
exagérée.
On
parle de stress post-traumatique lorsque la perturbation entraîne une
souffrance ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans
d'autres domaines importants.
Le
souvenir de l'événement est souvent d'une extraordinaire précision. Les gens
disent revoir la scène comme s'ils y étaient. Les images, le souvenir des cris,
des odeurs, etc; semblent plus vrais que la mémoire ordinaire. Luc, par
exemple, nous racontait comment il n'a qu'à "regarder" ces images
pour nous dire combien il a fait de pas pour aller vers les victimes, etc..
Les
symptômes de stress post-traumatique sont, de l'avis de plusieurs chercheurs,
le résultat de mécanismes d'adaptation de l'organisme. Par exemple, les
symptômes d'hypervigilance et autres symptômes de suractivation physiologique
se produisent comme s'il fallait rester en alerte pour s'assurer de faire ce
qu'il faut et de prévenir tout autre danger. L'émoussement des émotions et
l'amnésie permettent de doser le stress à gérer, etc.. Le problème, quand on ne
se rétablit pas, est que ces mécanismes se maintiennent alors qu'ils ne sont
plus nécessaires et qu'ils présentent trop d'inconvénients.
Il
arrive que ces symptômes de stress post-traumatique soient accompagnés de
symptômes physiques ou psychologiques d'anxiété ou de panique (il s'agit
d'hyperventilation) tels que: palpitations, battements de cœur ou accélération
du rythme cardiaque, transpiration, tremblements ou secousses musculaires,
sensations de "souffle coupé" ou impression d'étouffement, sensation d'étranglement,
douleur ou gêne thoracique, nausée ou gêne abdominale, sensation de vertige,
d'instabilité, de tête vide ou impression d'évanouissement, déréalisation
(sentiments d'irréalité) ou dépersonnalisation (être détaché de soi), peur de
perdre le contrôle de soi ou de devenir fou, peur de mourir, sensations
d'engourdissement ou de picotements, frissons ou bouffées de chaleur (reproduit
du DSM-IV, Critères d'une attaque de panique). Ses symptômes apparaissent en
raison du blocage de la respiration qui se fait lorsque nous sommes anxieux.
Ils sont désagréables et souvent inquiétants mais ne sont pas dangereux. Pour
les atténuer, prenez le temps de respirer lentement et profondément.
DIFFICULTÉS ASSOCIÉES
Les
réactions qui constituent ce qu'on appelle l'état de stress post-traumatique ne
représentent souvent qu'une partie de la souffrance et des difficultés des
victimes de catastrophes.
Elles
vivent souvent un pénible sentiment de culpabilité du fait d'avoir survécu, de
ne pas avoir réussi à sauver des gens, par rapport à ce qu'elles ont dû faire
pour sauver leur vie, pour ne pas avoir réagi comme elles auraient voulu, etc..
Lorsqu'elles sont victimes d'un acte criminel, elles vivent souvent de façon
intense une grande révolte, de l'agressivité, un désir de vengeance et un
sentiment d'injustice.
Les
victimes souffrent souvent aussi d'un sentiment d'incommunicabilité. Leur
expérience, les émotions vécues et leurs réactions sont tellement hors du
commun, intenses et inconnues jusqu'à présent que les mots sont difficiles à
trouver pour décrire ce qui est vécu, surtout pour les gens qui sont de nature
un peu renfermée. Il est souvent difficile pour l'entourage de réaliser ce que
la personne vit. Il vient souvent un temps où la victime se fait dire "reviens-en;
oublie ça, secoue-toi." Nos clients souffrant d'un stress post-traumatique
sévère nous disent à peu près tous que, même si l'entourage offre une bonne
écoute, il vient un moment où ils ne veulent plus en parler, ils ne veulent pas
imposer cette lourdeur à leur entourage. Le (la) psychologue est souvent la
personne à qui on continue à en parler, à qui on réussit de plus en plus à
exprimer tout ce qui a été vécu, tout ce qu'on a vu, pensé, ressenti et ce que
l'on continue à vivre par rapport à ça. Pourquoi le faire ? Nous en parlons,
dans la section Que faire ?.
La
vision du monde et de la vie est souvent affectée. Le monde n'est plus aussi
sûr. Il devient plein de dangers, de méchancetés, etc., selon le traumatisme
vécu. Plus la vision du monde était incompatible avec l'événement, plus le choc
est grand. Chez les gens qui ont vécu des traumatismes chroniques (abus,
violence conjugale, etc.) particulièrement, les croyances qui se rapportent à
soi et aux autres ainsi que la capacité de faire confiance sont très affectées.
Par
ailleurs, mentionnons que les gens souffrant d'un stress post-traumatique
doivent parfois vivre, en même temps, le deuil de personnes chères, le deuil de
leur propre santé, des douleurs constantes, des problèmes financiers, des tracasseries
judiciaires, etc..
ÉVOLUTION
Les
symptômes débutent habituellement dans les trois premiers mois après le
traumatisme bien que puisse exister un délai de plusieurs mois ou même de
plusieurs années avant que les symptômes n'apparaissent. La durée des symptômes
est variable avec une guérison complète survenant en trois mois dans environ la
moitié des cas alors que de nombreux autres sujets ont des symptômes qui
persistent plus de douze mois après le traumatisme.
Pour
la majorité des gens chez qui les symptômes et problèmes persistent plusieurs
mois après le traumatisme, le passage du temps n'amènera pas de rétablissement
s'il n'y a pas de traitement. Ces gens risquent de développer une dépression
(apparemment 25 à 30% des gens souffrant d'un stress post-traumatique), une
consommation abusive de drogue, d'alcool ou de médicaments (environ 50%), un
trouble panique, de multiples évitements phobiques et des problèmes de santé.
Il est fréquent que ces diverses réactions interfèrent avec les relations
interpersonnelles et mènent à de sérieuses difficultés conjugales et
familiales. Elles mènent aussi parfois à la perte d'emploi.
QUE FAIRE?
Pour aider les gens ayant
vécu un traumatisme:
Il
est important de savoir que plus l'intervention ou l'aide apportée est précoce,
meilleures sont les chances de prévenir l'apparition du stress post-traumatique
ou de l'atténuer.
Aider un proche:
Il
est important d'offrir une grande disponibilité d'écoute, de s'intéresser à ce
que la personne a éprouvé, afin de lui permettre de s'exprimer et de ventiler.
Le seul fait de verbaliser ce qui a été vécu aide à prendre un peu de recul et
à être un peu moins entièrement envahi par les émotions. Ne jugez pas. Vous
aiderez ainsi la personne à accepter ses réactions, ce qui réduit le risque
qu'elle développe de la culpabilité.
Il
est aidant aussi d'informer (si vous le pouvez) sur les réactions possibles, ce
qui rend ces dernières moins inquiétantes. Peut-être pourriez-vous lui suggérer
de lire ce texte (quand elle sera en état de le faire).
Dans
la mesure du possible, réduisez les sources de stress pour la personne (par
exemple, au besoin, protégez-la des média). Aidez-la à se sentir en sécurité.
Aidez-la à s'accorder des moments de relaxation et de détente. Demandez-lui ce
qui lui ferait du bien.
Aider un groupe ou une
collectivité:
Dans
le cas d'événements traumatiques impliquant une collectivité ou un groupe de
gens (le cas des inondations du Saguenay en est un bon exemple, ou encore les
cas d'un grave accident de travail, d'une prise d'otages, etc.) il est très
utile que soient organisées des sessions de "debriefing" où les gens
peuvent ventiler, partager ce qu'ils ont vécu, être informés des réactions
possibles, être informés de bonnes sources sur l'événement, être rassurés, être
conseillés sur les bonnes stratégies d'adaptation pour maximiser les chances de
bien se rétablir, sur les choses à éviter, etc. Si un tel événement se produit,
appelez à l'Ordre des psychologues du Québec ou au CLSC de votre région pour
connaître les services disponibles. Dans différentes régions du Québec, des
psychologues ont été formés pour intervenir rapidement en cas de catastrophe.
Certaines firmes de services psychologiques offrent aussi ce service.
Si vous vivez un stress
post-traumatique
· Après
un événement traumatique, parlez-en, ne restez pas seul. Au besoin, par
exemple, allez coucher chez un proche. Si l'événement a fait plusieurs
victimes, il est bon d'en parler avec les autres victimes assez rapidement pour
s'aider les uns les autres à "digérer" l'événement. Vous pouvez
peut-être prendre l'initiative de suggérer une rencontre pour en parler. Il se
peut que des gens, même des proches, ne comprennent pas vos réactions. Ne vous
laissez pas trop déranger par cela. Il est difficile de s'imaginer comment on
peut réagir quand on n'a pas vécu une telle expérience. Si l'incompréhension
d'un proche en arrive à nuire à votre relation, faites-lui lire ce texte ou
demandez à un professionnel (médecin, psychologue) de renseigner cette
personne.
Acceptez
vos réactions et le fait que vous êtes affecté. Prenez soin de vous, essayez de
vous détendre et de vous distraire. Faites ce que vous aimez. Évitez le stress supplémentaire,
dans la mesure du possible. L'effet du stress est cumulatif. Essayez de créer
de bonnes conditions pour vous rétablir.
Évitez
d'abuser de l'alcool et les drogues qui peuvent amplifier certains symptômes.
Essayez
de réduire l'impact de vos symptômes (irritabilité, colère, retrait émotionnel,
etc.) sur vos relations familiales. Faites comprendre à votre conjoint et à vos
enfants qu'ils ne sont pas en cause.
Soyez
patient. Laissez-vous le temps de récupérer. Si les symptômes diminuent en
intensité et en fréquence après quelque temps, vous êtes sur la bonne voie.
QUAND EST-IL PRÉFÉRABLE DE
CONSULTER
Si
les symptômes persistent après quelque temps, nuisent à votre fonctionnement ou
à vos relations, il serait préférable de consulter un médecin et/ou un
psychologue. N'oubliez pas que les gens traités de façon précoce récupèrent
beaucoup mieux que ceux traités tardivement.
Votre
médecin pourra éventuellement vous prescrire une médication pouvant être
efficace pour soulager certains symptômes, ce qui pourrait vous aider à être en
meilleur état pour mettre en pratique différents moyens de s'en sortir. Par
exemple, lorsqu'une insomnie importante perdure trop longtemps, la personne
devient de moins en moins en possession de ses moyens et une médication devient
la solution la plus efficace. Par ailleurs, un psychologue peut vous aider de
différentes façons à surmonter les symptômes de stress post-traumatique, c'est
ce que nous décrivons dans la prochaine section.
AIDE
Aide pouvant être apportée en psychothérapie
Mentionnons
que les victimes d'un traumatisme sont parfois éligibles à des indemnités qui
couvrent les consultations psychologiques s'il s'agit d'un accident de la route
(SAAQ, Société d'assurance automobile du Québec), d'un accident de travail
(CSST) ou d'un acte criminel (IVAC, Indemnisation des Victimes d'Actes
Criminels). Les gens dont l'employeur offre un programme d'aide aux employés
peuvent s'y adresser.
Voici
différents objectifs qui peuvent être poursuivis en psychothérapie:
· Rassurer en informant sur
la symptomatologie (car cette dernière, peu connue, peut être inquiétante et
décourageante), ce qui augmente la tolérance à une souffrance normale dans les
circonstances et aide à réduire le risque de dépression;
· Permettre d'exprimer ce qui
a été vécu pendant l'événement: ce qu'on a vu, pensé, ressenti. Comme nous
l'avons dit plus haut, il n'est pas facile d'exprimer un vécu aussi intense et
il est souvent nécessaire d'avoir l'occasion d'en parler à plusieurs reprises
pour réussir à partager ce vécu. Les gens nous ont souvent exprimé qu'ils
jugeaient inapproprié, après un certain temps, de continuer à raconter
l'événement et leurs réactions à leurs proches. Le (la) psychologue est souvent
la personne qui continuera à avoir une bonne écoute et à être intéressé(e) à
comprendre ce que la personne a vécu. Outre le fait d'en arriver de plus en
plus à partager l'expérience et à être mieux compris, raconter l'expérience
aussi souvent et longtemps que nécessaire a différents effets bénéfiques:
· ·
par le récit de l'événement, la personne se réexpose, en pensées, à l'événement
traumatique, ce qui favorise une habituation et une désensibilisation qui
peuvent amener une réduction de la reviviscence (flash-back, cauchemars, etc.);
· selon certaines hypothèses,
la reviviscence aurait une fonction d'intégration au niveau cognitif (ce qui a
trait à la compréhension), comme si certaines questions restaient irrésolues.
Le fait d'en parler peut aider à résoudre ces questions et ainsi favoriser la
diminution graduelle des pénibles reviviscences.
· le fait de raconter
l'événement à quelqu'un qui est intéressé à comprendre les émotions, les
pensées et les réactions vécues permet de mieux conscientiser tout cela et aide
à comprendre la nature et la logique des symptômes de stress post-traumatique
(qui sont avant tout des réactions adaptatives), ce qui favorise graduellement
leur réduction.
· Aider à "digérer"
l'événement, c'est-à-dire à accepter que ce soit arrivé (ou du moins à
"dealer" avec le fait que ce soit arrivé). Aider à intégrer cette
expérience au niveau de ses croyances, de sa vision de la vie, de soi et des
autres ainsi que de ses valeurs (ses priorités, les choses qu'on trouve
importantes), remettre en question certaines idées inadaptées qui peuvent
s'être développées (par ex. la surestimation du danger, la surgénéralisation,
etc.).
· Enseigner des habiletés
d'adaptation, telles une technique de relaxation, des techniques de contrôle de
l'hyperventilation (manifestations physiques de l'anxiété), des stratégies de
gestion des émotions telles l'anxiété, la dépression, la culpabilité, la colère
(entre autres, observation des pensées, images et scénarios qui déclenchent et
amplifient ces émotions), des stratégies de résolution de problèmes et de
communication (afin de réduire les difficultés familiales), etc..
· Aider au besoin la personne
à surmonter les peurs qui se sont développées, à diminuer les évitements qui
nuisent à son fonctionnement dans divers domaines (par une technique de
désensibilisation graduelle, par exemple).
· Prévenir les comportements
d'adaptation inefficaces (évitements qui favorisent le développement de
phobies, abus d'alcool, de drogue et de médicaments, détérioration des
relations interpersonnelles, dysfonctionnement au travail, etc.).
RÉFÉRENCES
· American
Psychiatric Association, DSM-IV, Manuel diagnostique et statistique des
troubles mentaux, Traduction française, Paris, Masson, 1996, 1056p.
·
Anderson,
Stephen D., Md., Post-traumatic Stress Disorder: Recognizing the Signs, The
Canadian Journal of Diagnosis, July 1994, pp. 67-75.
· Brunet,
Alain, Le syndrome de stress post-traumatique, pamphlet rédigé pour la
Fondation Québécoise des maladies mentales.
· Hoyt,
Michael, F., A conversation with Donald Meichenbaum, 1994,
http://www.behavior.net/column/meichenbaum/index.html, à paraître dans Hoyt,
Michael F. (ed), Constructive Therapies 2, Guilford.
· Martineau,
Caroline, Dr., Le stress post-traumatique est responsable de troubles
psychiatriques très invalidants,
http://www.upml.fr/quotidien/congrès/c5878p04.htm.
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